Pastoralisme et semi-nomadisme
Comme les bergers du Monde entier, nous sommes amenés à suivre l'herbe pour nourrir nos chevaux, et donc à adopter un mode de fonctionnement semi-nomade. L'occasion d'explorer de nouveaux territoires et de découvrir d'autres paysages et itinéraires, bref de joindre l'utile à l'agréable!
L'herbe, une ressource indispensable
Le cheval des grands espaces, pour être bien dans sa tête et ses sabots, se nourrit exclusivement d'herbe. Il consacre naturellement 16h par jour à pâturer, et parcoure facilement à l'état sauvage entre 15 et 35 km pour trouver son alimentation. Sa nature intrinsèque exige donc une grande liberté de déplacement et l'accès illimitée à cette ressource.
Le cavalier des grands espaces, comme tous les bergers du monde, se déplace avec son troupeau en fonction de la disponibilité de cette ressource, et rejoint généralement les estives l'été pour s'adapter aux saisons.
En France, l'herbe est une denrée rare, les pâtures un sacerdoce à trouver, et encore plus à proximité des grandes villes. La solution de facilité serait donc de donner du foin ou de l'herbe en granulé, et de limiter l'espace de liberté.
Nous avons choisi, inspiré par d'autres cultures équestres, de suivre l'herbe au fil des saisons, de déplacer le troupeau autant que nécessaire et d'en profiter pour voyager davantage !
Une structure mobile donc nomade
Le concept n'est aucunement attaché à un lieu, bien qu'historiquement il a vu le jour à Saint Germain au Mont d'or, près de Lyon.
En revanche, le concept est étroitement lié à UN troupeau de chevaux.
Face à la difficulté d'accéder à la terre agricole, à la crise sanitaire, nous nous sommes adaptés. L'adaptation étant la qualité première du cavalier voyageur comme de tous les peuples nomades dont les chevaux constituent en général l'animal ressource.
Véhicules sellerie, rendez-vous au pré, délocalisation, nos cavaliers se sont adaptés eux aussi, se sont organisés, formés à fonctionner de manière délocalisée sans la structure rassurante de proximité (avec la possibilité de changer de cheval, appeler le maréchal-ferrant, oublier une selle...) et à s'orienter en terre inconnue loin des sentiers battus des Monts d'Or pour créer leurs propres itinéraires de promenade au départ... de n'importe où ! #skyisthelimit ;-)
Le voyage étant l'essence même du concept et sa finalité pour celles et ceux qui le souhaitent, nous ne pouvons que l'encourager!