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Un troupeau Sans Pâturage Fixe :
un projet agricole écologique 

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Pâturage tournant et alterné, Eco-pâturage & Diversité : un nouveau modèle alternatif agricole gagnant-gagnant?

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La gestion sédentaire des chevaux engendre naturellement un surpâturage des parcelles, avec tassement des sols et zones de refus, appauvrissement de la diversité des prairies.

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Face à la rareté de pâtures agricoles disponibles aux abords des villes, canicules récurentes, nous avons mis en place un projet de gestion du pâturage de notre troupeau.

 

L'idéal étant d'alterner quelques sessions de pâturages par an sur une parcelle mais avec une forte densité d'animaux sur une période très courte.  Cela permet dans ce cadre d'enrichir la prairie en apportant un engrais naturel et recherché (le crottin) que le sol pourra absorber (lorsque les chevaux restent de manière sédentaire sur une même parcelle, cette abondance d'engrais est au contraire néfaste), la dissémination naturelle par le crottin de semences créant une plus grande diversité de légumineuses et graminées.

Ces sessions courtes et denses de pâturage peuvent s'alterner avec des fauches ou en remplacement d'une deuxième coupe sur une parcelle destinée à la production de fourrage, permettant aux producteurs une meilleure qualité sur la première coupe de printemps, et un revenu supplémentaire en remplacement du regain, avec un gain de temps de travail.

Cela permet d'optimiser aussi certaines parcelles, inexploitables en agriculture traditionnelle car petites, pentues, non mécanisables...

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Cette expérience est conduite avec nos partenaires producteurs de fourrage, agriculteurs que l'aventure intéresse pour la synergie qu'elle crée et pour la recherche d'un système écologique et agricole durable.

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Un modèle écologique de gestion des équidés en zone péri-urbaine

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Le pâturage tournant permet de préserver les sols en les fertilisant sans les abîmer par un piétinement prolongé, d'enrichir la biodiversité des écosystèmes fourragers par l'apport de semences provenant de parcelles différentes, qui voyagent dans le système digestif du cheval d'une parcelle à l'autre, mais surtout de limiter fortement le recours à une vermifugation chimique et systématique des troupeaux.

Ces vermifuges se retrouvant dans les crottins, ces derniers ont un impact direct sur l'écosystème des pâtures et notamment sur les bousiers, ces petits insectes dont l'aide est pourtant précieuse pour permettre aux plantes d'assimiler les fertilisants naturels des matières fécales du bétail.

Le recours à ces vermifuges contribue également à rendre les parasites internes des vaches et chevaux plus résistants.

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En parallèle, nos chevaux, nomades et voyageurs par nature, sont utilisés en éco-pâturage sur des parcelles, parcs en remplacement d'un broyage ou d'une tonte. Cela permet au propriétaire d'économiser en temps de travail, évitant le bruit d'une tondeuse et ajoutant un élément de médiation sociale et de création de liens humains lorsque le troupeau investit un lieu pour la durée d'un pâturage.

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Une activité pastorale qui répond à la demande d'activité équestre de loisirs 

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Cette gestion pastorale et semi-nomade du troupeau permet de plus à nos cavaliers de varier leurs itinéraires en changeant régulièrement de point de départ et de découvrir de nouveaux territoires, tout ern préservant les chemins d'une dégradation par un usage répété des mêmes sentiers. Comme pour les pâtures, les chevaux ne séjournant jamais au même endroit, ils n'utilisent jamais les mêmes itinéraires de balade.

En créant une activité pastorale équestre, innovante, le cheval reprend sa place et son utilité dans le monde agricole, répondant aux contraintes environnementales, économiques et agricoles d'un milieu naturel sensible dans la métropole lyonnaise.

Il peut aussi contribuer à l'animation culturelle locale par la proposition de participation aux transhumances. Si le cheval et le taureau de Camargue ont permit de créer une gestion agricole et un centre d'intérêt touristique dans un milieu naturel sensible et difficilement mécanisable, pourquoi pas dans les Monts d'Or ?

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Un troupeau partagé

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Le modèle économique équestre français a beaucoup poussé les cavaliers à acheter leur propre cheval pour réaliser leur rêve de relation unique d'une part avec cet animal (en occultant par la même occasion son besoin fondamental de vie sociale au sein d'un troupeau) mais aussi pour pouvoir enfin sortir du cadre "élève client consommateur passif" et surtout du manège et de la compétition.

La plupart des cavaliers ne rêvaient souvent que de grandes chevauchées dans la nature ou sur la plage, c'est pourquoi ils sont devenus propriétaires. Beaucoup, formés à des techniques d'équitation sportive et de compétition, d'examens fédéraux dont le référentiels restent les résultats sportifs, sont préparés à assumer les soins courants, et encore moins à sortir en extérieur sereinement en à organiser leur aventure commune. 

Il est aussi difficile par manque de temps de garder son cheval dans une bonne condition physique et psychologique qui le préparerait réellement à une activité ponctuelle de randonnée de plusieurs jours lorsqu'on ne peut le monter que quelques heures par semaine....

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Nous proposons donc une alternative : la formation nécessaire à vivre, gérer, organiser sereinement son aventure et assurer le bien être du cheval loué pour la durée de votre escapade ; et la mise à disposition d'un cheval adapté, entraîné et bien dans sa tête et ses sabots sans en avoir à en assumer l'entretien et la responsabilité au quotidien.

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Chaque propriétaire utilise en moyenne son cheval 2h par semaine et ce cheval utilise lui-même un hectare de surface agricole, alors la France compte plus d'un million d'équidés (2016) dont 400 000 environs sont détenus par des particuliers, 

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Partant que d'un point de vue éthique, ces chevaux vivent au pré (et c'est bien ce que nous leur souhaitons),  400 000 hectares de pâtures agricoles sont donc destinés à héberger des chevaux, qui souvent, pour les raisons évoquées ci dessus, sont peu utilisés par leur propriétaire.

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Si nous prenons l'image de la voiture, la tendance est plus à l'auto-lib ou l'auto-partage qu'à la voiture individuelle. La prise de conscience écologique a su proposer des altenatives qui permettent à de nombreux conducteurs de réduire leurs frais (assurances, entretien, achat) malgré la pression des constructeurs.

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Si à l'échelle d'un troupeau de 25 chevaux, partagé par plusieurs centaines de cavaliers responsables, nous réduisons par 12 le nombre d'hectares réservés à l'alimentation de chevaux de loisirs, au profit d'autres agricultures.

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A l'échelle de la France, cela représenterait 34 000 hectares et chevaux au lieu de 400 000... 

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Le cheval médiateur entre l'homme et la nature
 

Un outil de sensibilisation : 

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L’ONF loue nos chevaux pour des opérations de sensibilisation du public dans les zones naturelles sensibles. D’une part, nos chevaux sont adaptés à ce travail car tous-terrains, endurants, respectueux de l'environnement dans lequel ils évoluent, calmes en toutes circonstances et sociables avec le public rencontré pour permettre d’entamer une discussion et donc sensibiliser le public de manière ludique et pédagogique.

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En partenariat avec l’association Poleymieux Mémoire et Patrimoine, nos chevaux ont participé aux ateliers organisés (transport des pierres par chevaux de bât) pour d’une part faire revivre l’histoire des Monts d’Or et l’exploitation de ses carrières par les chevaux et à sa traversée par les caravanes de chevaux et mules, mais surtout pour intéresser via la présence des chevaux un public plus jeune à la nécessité d’entretenir et restaurer les murets et cabornes, et les cavaliers à l’entretien des chemins.

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Un outil de responsabilisation

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Le cavalier voyageur vit avec son cheval dans la durée, il ne se contente pas de monter dessus.

Le cavalier est acteur de sa formation, et responsable de sa sécurité, celle du groupe de chevaux et cavaliers, et des tiers qu’il rencontre. 

Sa liberté dépend de la responsabilité qu’il souhaite prendre, et donc des compétences qu’il doit acquérir.

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Le cavalier Libre des Grands Espaces s'engage à respecter la Chartre du Cavalier Libre des Monts d'Or pour vivre sa passion dans le respect des autres usagers et des agriculteurs. 

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Un moyen de déplacement naturel historique et écologique, qui a bouleversé l’histoire de l’évolution de l’homme par sa domestication.

 

C’est un moyen de déplacement doux et lent, qui permet de reconnecter l’humain au moment présent, aux valeurs essentielles. Le cheval faisant partie de la nature, évoluant dans son milieu naturel et à toutes saisons, il permet au cavalier de s’immerger dans la nature et de prendre conscience de cette dernière.

 

Pour comprendre, communiquer, fonctionner en partenariat avec le cheval, il faut penser “cheval”, et donc percevoir l’environnement du cheval et de son troupeau.

Il oblige le cavalier à redevenir acteur et non consommateur.



 

Un acteur de la transition écologique 

 

Le cheval fait (enfin) son retour timide dans notre société en devenant le support emblématique de projets alternatifs (travail de la vigne, débardage, transport scolaire).

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Un médiateur entre le citadin et la ruralité

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  • Retour du cheval dans les exploitations comme un outil de travail, et non comme un animal de compagnie. Des bergers en France l’utilisent à nouveau pour garder les moutons en estives, à l’instar des bergers d’Asie Centrale.  Il fait son retour dans les vignes et sur les exploitations, pour certaines tâches où avec le recul, il apparaît comme plus performant et plus adapté que les engins motorisés. 

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  • Accueil des randonneurs équestres chez les agriculteurs et viticulteurs, plus adapté à nous accueillir en étape avec convivialité, que les centres équestres qui vendent de la pension.

  • Un moyen de découverte : travail du cheval dans la vigne, dégustations de fromage et vins…

  • Nostalgie des anciens, des agriculteurs qui retrouvent le compagnon de travail de leur enfance (journée à cheval entre agriculteurs, apprentissage de l’attelage, fête de la batteuse), traduisant une volonté de renouer avec quelques traditions.

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